Le groupe de Fanés pourrait être divisé en deux parties, l’une en altitude, le Fanés proprement dit ( Lagazuoi, cimes de Fanés) et les contreforts dominant de prés ou de loin la route n°48 (Petit Lagazuoi et ses contreforts, Col dei Bos, tours de Falzarego…).
Les voies du « bas », au dessus de la route, sont très prisées, du fait de leur rapidité d’accès, leur équipement correct, leur faible engagement, leur visibilité de la route. On ne cherchera pas la tranquillité à la Petite tour de Falzarego (Torre Piccola di Falzarego). Ces voies sont appréciables pour les cordées dont la maitrise n’est pas (encore) éprouvée, et pour les journées de météo incertaine.
Équipement traditionnel dans les voies, sauf quelques rares exceptions dans les parois au dessus de la route 48.
Camps de base pour ce groupe :
Cortina d’Ampezzo, Passo Falzarego, et les hebergements entre ces deux extrémités.
Et les refuges :
Cinque Torri, Col Galina, Falzarego, Bai da Donés, Lagazuoi.
Pour la météo : http://www.arpa.veneto.it/bollettini/htm/dolomiti_meteo.asp
Plus fiable, le site de météo nationale :
http://www.meteo.it/previsioni/index.htm
Cliquez sur « localita turistiche » et dans l’index à gauche vous trouvez « Cortina d’Ampezzo ».
La neige disparait assez vite en face sud à la fin du printemps, mais plus lentement en altitude au dessus de 2500 m.
Carte : Cortina d’Ampezzo e Dolomiti ampezzane, Tabacco n° 03 au 1:25000, disponible en France sur commande en librairie spécialisées, sur internet, et bien sur disponible sur place. Ce n’est pas une carte d’une précision miraculeuse.
Beaucoup de névés jusqu’en Juin, dans les couloirs d’accès aux voies en face sud, et au pied des faces nord.
Équipement
C’est un paragraphe commun à de nombreux secteurs de Dolomites : classique comme presque partout dans les Dolomites, c’est à dire que dans notre langage moderne, ce qui était la norme jusqu’en 1980-90 est devenu du terrain d’aventure : dans chacun des topos est mentionné le matériel à emmener, mais gardez à l’esprit que vos coinceurs, friends, sangles ne seront que rarement laissées dans le coffre de la voiture. Un marteau et des pitons seront parfois de la partie. Les italiens utilisent souvent des cordelettes en kevlar, disponibles partout sur place, pour enfiler dans l’oeil de pitons trop petits pour accepter un mousqueton. Il est vrai que nous pouvons être habitués à des standards d’équipement moins sauvages et compenser par de la quincaillerie abondante. Les italiens grimpent etonnement légers ! A vous de connaitre vos limites et vos besoins, en se rappelant qu’un certain R. Messner, originaire du coin, disait que la valeur d’un alpiniste était inversement proportionnelle au poids de quincaillerie qu’il transportait…
Topos
J’ai bien aimé le topo « Dolomiti, arrampicare a Cortina d’Ampezzo e dintorni », de Mauro Bernardi, editions Athesia Spectrum ( disponible en allemand ou italien).
Voir également « Arrampicare in Dolomiti », chez www.planetmountain.com, en italien et anglais.
En italien, le club alpin édite sur tout l’arc alpin des petits topos plus ou moins exhaustifs de couleur grise, du type guides « Labande » ou « Vallot » en France. Il est difficile d’y faire un choix, mais ils sont de très bon conseil, précis et bien documentés pour qui maitrise l’italien. Le rédacteur est le fameux Gino Buscaïni, qui a collaboré aux « 100 plus belles courses », la collection de Gaston Rebuffat. Si vous pouvez vous procurer ce dernier ouvrage qui n’est plus disponible en librairie (« les dolomites orientales » de Gaston Rebuffat), il sera d’un précieux complément.