L’escalade à Ailefroide date des années 1940, lorsque Lionel Terray et des amis gravissent la fissure d’Ailefroide.
Les années passent, le calme revient. Puis dans les années 1960, des grimpeurs épris de pureté ouvrent « clean » avec coinceurs hexentrics à la ceinture, et un minimum de pitons dans les fissures, de nouvelles voies, qui retomberont dans l’oubli, si ce n’est la célèbre « Snoopy », rééquipée en 1989. C’est l’époque de découverte de la bande de Bernard Gorgeon.
Puis dans les années 1980 Dominique Stumpert et ses amis ouvrent de nouvelles voies, et en équipent quelques unes : La Bolognèse, la Cocarde, la voie éteinte…Suis alors à la fin de la décennie la frénésie d’ouvertures initiées par Jean Michel Cambon, qui donne naissance à quantités d’itinéraires parfaitement équipés de goujons. A noter depuis 1992 l’existence d’une convention escalade entre les acteurs et les instances (parc national, ONF, CAF, bureau des guides) qui soumet à autorisation chaque nouvelle ouverture.
Aujourd’hui l’activité continue, et il serait peut être bon de songer à redonner vie à l’ouverture de voies moins « féraillées ».
Topos de voies d’escalade traditionnelle à Ailefroide
Les voies d’Ailefroide que je vous propose dans ces pages sont orientées « escalade traditionnelle », ce que l’on appelle aussi le terrain d’aventure.
Vous trouverez tous les renseignements concernant les voies équipées dans l’excellent topo de Jean Michel CAMBON « Escalades à Ailefroide ».
Accès à Ailefroide
Du sud : A51 pour rejoindre La Batie Neuve / Tallard, puis remonter la vallée de la Durance jusqu’à L’Argentière la Bessée. Prendre ensuite la direction Vallouise, Pelvoux, puis Ailefroide.
Du nord, depuis Grenoble franchir le col du Lautaret pour arriver à Briançon. Prendre la direction Gap; au village de Prelles, prendre à droite « Les Vigneaux, Vallouise ». Aux Vigneaux, direction Vallouise, Pelvoux puis Ailefroide.
De Maurienne il est pratique de franchir le col du Galibier ( ouvert de juin aux premières grosses chutes de neige ) ou le tunnel du Fréjus et le col de l’Echelle ou le col de Montgenevre.
De Chamonix, il est confortable de prendre le tunnel, d’aller à Turin et de franchir le col de Montgenevre. Idem pour nos amis suisse qui peuvent traverser le grand St Bernard ou le Simplon et rejoindre Turin.